Once Upon A Time : Märchen
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 On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.

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James Kingle

James Kingle


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On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.  Empty
MessageSujet: On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.    On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.  EmptyVen 13 Juin - 9:52



Mon perso






Âge: 17 ans

Situation amoureuse: no comment

Ma classe: Eros

Je viens d'Ecosse

J'aime le bruit de mon Beaulieu France 708 EL HTI au démarrage

Je souhaite que l'on arrête de m'en demander toujours plus sous prétexte que j'en suis capable

Téméraire

Galant

Prétentieux

Serviable

Charismatique

Mon passé

Je m'appelle James. James Kingle. En hommage au roi James 1er d'Angleterre également 7em d’Écosse, mais avant tout, idole de ma très chère mère. Je suis née un 14 février, dans la ville d’Édimbourg. J'y ai mené, durant les premières années de ma vie, une existence paisible et pleine d'insouciance. Si mon père était très pris par son travail, ma mère, elle, avait bien plus de temps à me consacrer. Écrivain, elle travaillait à domicile. Je me souviens que souvent elle me prenait sur ses genoux et me lisait ses écrits auxquels je ne comprenais pas grand chose.
A cette époque, j'aimais ma mère plus que tout. Elle inventait sans cesse des univers délirants dans lesquels nous pourchassions dragons et sorcières pour y délivrer de jolies princesses. Il n'était pas rare que mon père rentre alors que le jeu n'était pas terminé. Dans ces moments là, il prenait sa grosse voix et devenait un magicien venu m'aider dans mes quêtes rocambolesques, ou encore un ogre terrifiant qui finissait par me dévorer tout cru. Je ne pense pas que l'on puisse avoir plus heureuse enfance. J'aurais voulu que cette époque ne finisse jamais.
Pourtant, un jour, à la sortie de l'école, alors que je cherchais le visage de ma mère par-dessus la tête de mes petits camarades, ce fut le regard de mon père, teinté d'une nuance que je n'avais encore jamais vu, qui s'imposa devant moi. Je me souviens m'être arrêté en plein milieu de l'allée, bousculé par la foule d'écoliers trop heureux de déserter les lieux. Devant l'étrangeté de la situation, j'avais sentis l'angoisse monter en moi, vil parasite roulé en boule au fond de ma gorge, prêt à remonter, me priver d’oxygène pour finalement s'écouler le long de mes joues en m'arrachant de douloureux sanglots. Mais les larmes n'avaient pas réussis à passer la barrière de mes paupières alors closes, chassées par la présence rassurante de la main de mon père, venue se poser sur mon épaule.

La suite s'était déroulée comme au ralentis. Mon père, la voiture, l'hôpital... et la porte. Cette grande porte blanche, au bout de ce long couloir aux murs blanc cassé, avec sa poignée ronde, froide et métallique. Du haut de mes quatre ans, j'avais pressentis que quelque chose se dissimulait derrière le plexiglas javellisé. Quelque chose d'horrible, quelque chose que je ne devait jamais voire.
Pourtant, alors que mon papa parlait à un monsieur en blouse blanche, j'avais saisis la poignée, démesurément grande dans ma petite main d'enfant, et, y mettant toutes mes forces, j'avais fait basculer la dernière chose qui me séparait de la vérité. Le monde s'était arrêté quand je l'avais vue, allongée dans ce lit qui me paraissait immense.

(choc)

La première chose qui m'avait traversé l'esprit, c'est que cette pièce était bien trop fade pour une personne aussi extraordinaire que ma mère. Je me souviens avoir voulu m'approcher, la toucher, peut-être même essayer de la réveiller avec un baiser, mais mes jambes ne semblaient pas partager mes envies. Elles étaient figées, enracinées sur le seuil de la chambre, incapables de tout mouvement.

(déni)

On avait voulu m'éloigner de cet endroit morbide, m’emmener loin du corps inanimé de celle qui jusque là avait été le centre de mon monde. On m'avait renvoyé à l'école à l'école, inscrit à de multiples activités extra-scolaires, envoyé chez un psy. Toutes ces tentatives furent vaines, mon esprit était resté dans cette chambre à l'odeur de désinfectant, refusant de revenir dans une réalité qui, à l'époque, me paraissait dénuée de sens.

Une année s'écoula.
365 jours coupé du monde extérieur.
8 760 heures plongé dans un mutisme total, incapable d'activer mes cordes vocales.
525 600 minutes passées à en vouloir au monde entiers, rendant chaque élément qui se présentait à moi responsable de la perte de celle que j'aimais tant.
31 536 000 secondes à observer mon père se débattre pour sauver les restes de ce qui, autrefois, avait été une famille... notre famille.

(colère)

Du monde fantastique de ma mère, je me retrouvais alors propulsé au milieu d'adultes qui ne parlaient que d'actualité, me rappelant chaque jour que le monde continuait de tourner sans même ralentir un peu pour m'attendre. À la fin de l'année trois Bouddhas avaient été exécutés à la dynamite, un président traîné devant les tribunaux, un avion s'était égaré dans la campagne pensylvanienne alors que ses trois amis rencontraient deux jumelles et un pentagone, des séismes, des prises d'otage, des attentats... et ma mère, toujours dans le comas.

L'année suivante s'avéra plus rude encore que la précédente. L'état de ma mère ne montrait aucun signe d'amélioration sans toutes fois s'aggraver. Du moins c'est ce qu'une gentille infirmière m'avait expliqué lors d'une de mes visites quotidiennes. Alors pourquoi? Pourquoi le visage de mon père devenait de plus en plus triste, de plus en plus grave, de plus en plus colérique à l'approche des grandes portes de verre du Royal Edimburgh hospital? Quand on est un enfant de cinq ans, les adultes ont tendance à vous croire plus bête que vous ne l'êtes. C'est à la fois énervant mais en même temps bien pratique. C'est comme ça qu'un jour j'avais surpris deux membres du personnel infirmier qui discutaient du cas de ma maman. Si je n'avais rien compris à la conversation j'avais cependant retenus un terme, revenu plusieurs fois dans le dialogues des deux hommes: coma profond. Sans les comprendre, j'avais sentis en ces deux mots la promesse de la mort prochaine de ma mère.

Cette évidence m'avait frappée, avec la violence d'une vague échappée de la houle, de celles qui vous trempent de la tête aux pieds emportant avec elle tout ce que vous n'avez pas eut le temps d'agripper. Ma colère avait ainsi déserté mon cœur après plus d'un an d’éprouvante colocation, déclenchant ainsi une panique sans pareille au plus profond de mes entrailles. Il fallait que j'empêche la grande faucheuse d'emporter ma douce maman dans l'au-delà. Mais je n'étais qu'un pauvre petit garçon de cinq ans. Qu'est-ce que j'aurais pu faire? Je décidais alors de ne plus quitter la chambre 333 du Royal H. Assaillis par son travail, mon père n'avait même pas tenté de me ramener à la maison. Chaque jour, il m'apportait des habits propres, prenait le temps de déposer un baiser sur le front glacé de ma mère, discutait cinq minutes avec les médecins, puis repartait. Je me souviendrais toujours de l'allure qu'il avait: épaules courbés, cernes fortement marquées, l'allure d'un homme poussé à bout. J'apprendrais plus tard la pression exercée par la famille de ma mère, les Mackenzie, désireuse de stopper des dépenses jugées inutiles pour une femme ''déjà dans la tombe''.
Les journées passaient les unes après les autres, ternes, monotones, uniquement rythmées par le vas et viens des membres du corps hospitalier. On me parlait parfois, vaines tentatives de contacte que je me contentais d'ignorer.
Tout avait changé un soir de Mars, où une violente tempête s'était abattus sur la ville. Il faisait froid. Très froid. Je me souviens m'être endormis recroquevillé sur l'unique fauteuil de la chambre, transis de froid et surtout, de peur.
C'est étrange, cette façon qu'a la mort de se faire bien plus présente quand vous êtes effrayé. Je l'avais sentis, cette nuit là. J'avais sentis la mort, rôdeuse pourtant habituée de ce genre d'endroit. Je l'avais sentis dans mes rêves, devenus pour une nuit cauchemars effrayant plein de spectres et de macchabées prêts à venir m'emporter. Un cris m'avait réveillé. Un cris strident, raisonnant dans ma tête sans que je ne puisse en deviner la provenance. Ce n'est qu'au moment où mes poumons eurent recraché toute leur contenance me menant ainsi à l'asphyxie, que je compris qu'il s'agissait de ma propre voix, disparue depuis plus d'un an. Un infirmier était arrivée quelque instants plus tard et m'avait pris avec lui dans une des salle de garde du service. On avait appelé mon père qui avait aussitôt accourue. J'avais finis la nuit dans son lit, blottis dans une étreinte rassurant à laquelle je n'avais plus été habitué.
Le lendemain, je m'étais levé avec une idée bien précise en tête. Après que mon père m'eut reconduit auprès de ma mère (je ne voulais toujours pas aller à l'école), je m'étais approché de la tête du lit et, tout doucement pour ne pas brusquer ma voix fraîchement revenue j'avais chuchoté à ma mère l'histoire de la princesse casse-bonbon et du chevalier guimauve. Mais je n'étais pas allée jusqu'au bout. Arrivé à la moitié je m'étais arrêté et je lui avait chuchoté: ''si tu veux la suite, tu dois attendre ce soir''.
J'étais encore un enfant. L'idée que cette histoire, ma mère la connaissait déjà vu qu'elle me l'avait elle-même raconté, ne m'avait pas traversé l'esprit. Seul le souvenir du récit d'une princesse Perse qui avait duré mille et une nuit, tournait en boucle dans mon esprit. Curieuse comme elle était, ma maman voudrait connaître la suite de l'histoire, et tant que je ne la lui aurait pas conté, elle ne partirait pas.

(marchandage)

Des jours durant j'avais passé en revue chaque histoire que je connaissais, finissant au bout de quelques semaines par devoir en inventer de nouvelles.
Ayant retrouvé ma voix, mon père me renvoya à l'école. Je passais donc chaque matin finir l'histoire commencée la veille et en entamer une nouvelle, que je continuais durant la pause déjeuner pour la terminer le soir venu.
La passivité de ma mère face à mes tentatives infructueuse me plongeait chaque jour un peu plus dans une profonde affliction. Je m'accrochait pendant presque six mois à l'espoir d'un possible réveil qui ne survenait pas. Je finis par me résigner. Ma mère allait mourir, quoiqu'il arrive, quoique je fasse. Je cessais dès lors de me débattre et me laissait sombrer dans les eau sombres et poisseuses du désespoir.

(dépression)

Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je m'enfermais de nouveau (volontairement cette fois-ci) dans les bras d'un silence que je pensais alors salvateur.
Mon père refusa de me dé-scolariser une nouvelle fois aussi continuais-je de fréquenter l'école primaire où j'étais rentré quelques mois plus tôt.
Je n'avais pas d'amis. Personne ne voulait jouer avec l'étrange garçon que j'étais, qui ne parlait pas et qui, parfois, se mettait à pleurer sans aucune raison. Après quelques malaise dû à la déplorable condition physique dans laquelle je me maintenais, mon père craqua.
Du fond de la petite chambre d'hôpital que l'on m'avait attribué, pour la première fois en sept ans d'existence, j'eus peur de celui qui était mon géniteur. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Ni les quelques meubles installés là pour donner l'illusion d'un ''chez sois'', ni Whoody Whoodpecker et son rire grinçant sur le minuscule écran de la télé, ni même les tubes remplis de nutriments qui s'échappaient de mes bras. Il m'avait secoué, hurlé dessus. Un cris que je n'oublierais jamais. Entre reproche et supplication. Un désespoir si noire, si profond, qu'à côté le mien m'avait parut tellement dérisoire, tellement enfantin.
Après ça, je m'étais remis à manger, dormir et parler, sans toutefois retrouver goût à la vie. Pour tout dire, je n'en éprouvais nullement l'envie. Je me sentais faible, inutile, une source de tracas pour mon pauvre père qui faisait du mieux qu'il pouvait pour garder la tête hors de l'eau.

Contre toute attente, ce fut au sein de l'établissement où j'étais scolarisé que j'entrevis le bout du tunnel. Élisabeth Hunter. Ma première princesse. D'un physique assez disgracieux, elle était apparu un beau matin aux côtés de mon institutrice. Je ne lui avait pas vraiment accordé mon attention. ''Juste une personne de plus qui traverserais brièvement ma misérable vie'' avais-je dû penser. Ce n'est qu'au moment de quitter les lieux, alors que je faisais une rapide escale au toilette pour satisfaire une envie pressante, que j'entendis des sanglots étouffés.
Je n'avais pas envie d'entrer. Je n'en avais pas envie et pourtant, je ressentis un besoins inexplicable d'aller voir. Je poussais donc, sans aucun scrupule, la porte de ce lieu réservé au sexe opposé.
La petite nouvelle était blottis sous un des lavabos, yeux rougies, cheveux désordonnés et lunettes de travers. Sans qu'elle eut besoins d'ouvrir la bouche, je compris que certaines filles de ma classe que je savais pestes au possible, étaient passées par là. Je contemplais cette fillette de mon âge tandis qu'elle se recroquevillait un peu plus chaque instant s'attendant probablement à de nouvelles représailles que n'avaient bien entendu pas lieu d'être. La ressemblance m'avait alors frappé.
Cette gamine, face à moi, était dans un état lamentable. Elle était dans un état lamentable et pourtant elle était résigné. Résigné à se laisser persécuter. A se laisser mourir. Comme ma mère sur son affreux lit d'hôpital. Comme moi qui pourtant, n'avait ni bourreau ni cerveaux défectueux. Ça avait été le déclic. Je ne pouvais pas continuer à me morfondre ainsi, je ne pouvais pas rester sous ce lavabo éternellement. J'avais alors tendu la main, sans vraiment savoir si c'était elle, moi, ou bien ma mère que, du bout des doigts, j'étais en train de sortir des ténèbres.
(reconstruction)
C'est peut-être cette confusion, qui m'empêcha de me détacher tout de suite d’Élisa. Je me déclarais officiellement garde du corps de la princesse Hunter. Notre amitié dura le temps de son intégration au sein de notre classe, puis un beau jour, elle arrêta tout bonnement de me parler. Je ne m'en offusquait pas. Cela en avait toujours été ainsi, une fois le ''heureux pour toujours'' décroché, les princes n'ont plus aucun intérêt aux yeux des gentes dames. ''Brille, mais ne brûle pas'' me répétait souvent ma mère. Alors, pour ne pas finir au bûcher je l'acceptais tout simplement, et me mis en quête de nouvelles demoiselles en détresse à secourir. J'avais enfin trouvé une façon de compenser mon inutilité face à la situation de ma mère en projetant son image sur les femmes, enfants, que j'aidais. J'allais de mieux en mieux. Je m'ouvrais chaque jour un peu plus au monde, me rapprochant pas à pas d'une enfance normale et renouant un semblant de relation avec mon père.
(accepta/.)
Mais un jour on me ramena devant la porte. Ma mère s'était réveillée après trois ans de sommeil. Une vague d'émotion plus puissantes et contradictoires les une que les autres m'envahit. La joie causée par ce retour tant attendu, le retour de la personne que j'avais tant aimé autrefois. Mais la colère également. Parce que j'étais tombé dans les abysses de la dépression, que j'avais traversé douloureusement les 7 étapes du deuil, que j'avais voulu mourir. Parce que je m'en était sortis, que j'avais relevé la tête, enterré ma mère dans un coin de mon esprit, et étais allé de l'avant. Parce qu'à présent j'en avais honte, d'être sortis de la dépression.
Cependant le plus dur était à venir. J'apprendrais plus tard que les événements qui suivirent étaient inévitable. Après trois ans de coma, le cerveau de ma mère avait subis quelques lésions. Mon père m'expliqua qu'elle ne reviendrait jamais complètement, que son esprit était resté dans l'univers des contes qu'elle m'avait fait découvrir dans ce que j'appellerais dès lors ''l'avant', que sa perception des chose était à présent faussée et qu'un monde fantasque dont elle était la reine se substituait désormais à la réalité.
Mon père refusa qu'on l'interne dans l'aile psychiatrique et, dès sa sortie de l’hôpital, nous quittâmes Édimbourg pour l'un des manoirs de la famille paternel en plein cœur des Highlandes. Tout fut mis en place pour que rien ne contrarie ma mère. Les domestiques furent triés sur le volet, la décoration de ses appartements refaites selon se désirs, on me retira même de l'enseignement publique afin qu'elle se charge elle-même de mon instruction. Mon père, bien que faisant tout pour la satisfaire, fit son possible pour que je suive tout de même un cursus scolaire approprié à l'époque dans laquelle nous vivions. Je menais donc une double vie, apprenant l'escrime, l'équitation, le tir à l'arc et à l'arbalète, la lutte et la poésie avec ma mère, étudiant mathématiques, histoire et science avec mon père.
Épuisé, je m'interdisais pourtant tout sentiment négatif à l'encontre de mes parents qui, chacun à leur façon, ne souhaitaient que mon bonheur. Je regardais l'enfance heureuse que j'aurais du avoir s'éloigner au loin, d'un œil résigné. La seule chose qui m'avait empêché de craquer fut la considérable collection de films, stockée dans la salle de projection du manoir. Je passais tout mon temps libre (assez réduit) à visionner les vestiges d'époques que je n'avait pas connus, ou bien à écumer le net afin d'en acquérir de nouvelles. Je n'étais pas vraiment malheureux, mais j'avais de plus en plus de mal à contenir les envie de rébellion et de liberté que déclenche souvent l'arrivée de l'adolescence. Je voulais partir en solidaire, découvrir le monde, rencontrer de nouvelles tête, changer d'air.
La dualité des sentiments que j'éprouvais à l’égard de mes parents me rongeait intérieurement. J'aimais profondément ma mère, pourtant, pour une raison obscure, je me sentait responsable de son état, et je lui en voulais de faire naître une telle culpabilité en moi. Tandis que pour mon père, j'aurais aimé qu'il relâche la pression, se montre un peu plus compréhensif et m'écarte un peu de la folie de ma mère.

L'enfance est le trou noir où l'on a été précipité par ses parents et d'où l'on doit sortir sans aucune aide. Mais la plupart des gens n'arrivent pas à sortir de ce trou qu'est l'enfance, toute leur vie ils y sont, n'en sortent pas et sont amer.

C'est pour échapper à cette amertume que, lorsque que je reçus la lettre d'une étrange académie, j'y vis enfin la possibilité de m'éloigner de cet endroit qui m'avait tant pris. Convaincre mon père fut plus simple que prévu. Je pense que d'un côté il avait conscience que je ne resterais pas enfermé dans le petit monde de ma mère et était soulagé que je sois ''pris en charge'' par une institution scolaire qui faciliterait ainsi mon intégration dans une société avec laquelle je n'avait que d'occasionnel contacts.





Mon caractère et physique

Je ne suis pas certain que me décrire soit la meilleur chose à faire. ''C'est important d'être beau, dans la vie. Une belle apparence, ça donne de l'assurance. Quand on est beau, tout le monde vous aime.'' a dit un jour ce grand sage qu'était Paul Roussel. Soit, il était sculpteur et non philosophe, mais justement, la beauté c'était son métier. Donc, d'après Roussel j'aurai juste à vous signaler que je suis beau (en toute modestie bien sûr) pour que vous m'aimiez. Mais, l'être humain est facilement enclin à la jalousie. Si je vous dit que je suis beau, vous, vous allez penser:
''tu t'aimes un peu trop mon gars, te fréquenter risque de me rappeler à quel point moi je ne m'aime pas. Alors pour m'éviter un méga complexe d'infériorité je préfère te détester''.
Pour éviter cela je me contenterais de me décrire point par point sans qualifier le résultat. J'ai des cheveux châtains clairs dont la longueur et la coupe varient selon mes envies, des yeux bleu, un teint légèrement halé, une peau parfaitement lisse, pas vraiment grand mais pas un gnome non plus. En bref je suis canon. Je sais j'avais dit pas de qualificatifs mais sérieusement, avec tout ce que j'investis en crème, soin, gommage, je pense que j'ai le droit d'être satisfait du résultat. Ma mère à toujours été très perfectionniste et j'ai hérité d'elle mon sens du détail (du moins, en ce qui concerne ma petite personne). Non je n'essaie pas de justifier ce que vous qualifierez probablement de narcissisme par un œdipe pas tout à fait passé.
Mais passons. Vestimentairement parlant, je suis plutôt du genre Johnny Depp à ses débuts. Mais si vous savez, T-shirt uni, veste en cuir, jean cigarette et converse. Vous visualisez? Mouai, vous me semblez un peu lent d'esprit donc je vais résumer rapidement les informations que vous auriez dû retenir jusque ici: je suis un adolescent de 17 ans, très mignon, bien fringué, légèrement sarcastique et un peu narcissique sur les bords.
Quand je vous disais que me décrire était une mauvaise idée... De toute façon l'autoportrait à été inventé simplement pour donner une raison à la populace de flageller des individus quelconques. Parce que là, vous me prenez sûrement pour un vantard de la pire espèce, mais admettons que je vous ai dit l'inverse de ce que j'ai marqué quelques lignes plus haut, c'est à dire que je suis dégueulasse à regarder, que je me sape comme un sac et que je manque de confiance en moi (que les choses soit clair, ceci n'est point la vérité). Et bien vous m'auriez qualifier de pauvre type. Enfin bon, tout ça pour vous dire que, étant amené à vous dresser la liste de mes qualités, il ne faut en aucun cas penser que je me jette constamment des fleurs. Je reste le plus objectif possible. D'ailleurs, je vais plutôt commencer par mes défauts:
Bon le narcissisme, vous l'avez saisis je pense. Mais bon, il vaut mieux s'aimer sois-même que d'être aimer par n'importe qui (bien que malheureusement l'un n'empêche pas l'autre). Mais cela va peut-être vous surprendre, ce n'est pas mon plus gros défaut. Non, mais vraiment, le truc qui me gâche la vie quotidiennement, c'est le fait que je sois incapable de dire non à une personne de sexe féminin. Et oui, je suis une bonne poire avec les femmes. J'ai beau pester intérieurement quand l'une d'entre elles me demande un service, je m'empresse quand même de l'exécuter. Ma psy m'a un jour expliqué que cela était dû à ma relation avec la maladie de ma mère, que je reproduisait inconsciemment en chaque femme que je croisais. Résultat les femmes ont tendance à m'exploiter jusqu'à ce qu'elles se lassent et me jettent comme un vieux mouchoir usagé (chose qui généralement arrive assez vite quand on leur cède tous leurs caprices). Ah oui, une chose que vous n’apprécierez guère chez moi mesdemoiselles, c'est mon machisme. Alors croyez bien que j'en suis profondément attristé mais j'ai été élevé par des principes moyenâgeux qui, même si mon père à tenté d'en atténuer les effets, m'ont rendus légèrement misogyne. Que ce soit clair mesdames, je ne remet pas en cause votre accession au droit de vote, ni votre droit à l'avortement, ni le fait que sur certains terrains vous pouvez être l'égales des hommes et parfois même nous être supérieur. Mais j'aurais tendance à ne pas apprécier d'être surpassé par l'une d'entre vous, à faire la distinction entre les activité d'homme et de femme et à préférer demander l'avis d'un de mes confrère plutôt que le votre. Rien de bien méchant au final, mais qui généralement a tendance à vous mettre les nerfs en pelote. Le dernier de mes défauts, que l'on me reproche souvent mais que j'ai du mal à percevoir, c'est que j'ai tendance à foncer sans réfléchir ni avoir peur de rien. Trop téméraire me dit-on.
Voila, je pense vous avoir exposer mes défauts les plus flagrant qui, il me semble, sont plus nombreux que mes quelques qualités. Parce que voila, ayant fait l'école à la maison j'ai un peu de mal avec les relations humaines. Je ne suis pas drôle, j'ai le sarcasme facile, je ne peux pas m'empêcher d'être mielleux avec les filles même quand je ne les aimes pas. Et pourtant j'arrive à me faire des potes. Parce qu'à côté de ça, je suis quelqu'un de très loyal et pas opportuniste du tout. Sans parler du fait que je suis extrêmement cultivé cinématographiquement et que j'aime également beaucoup la philosophie (oui enfin ce n'est pas vraiment ce côté là qui attire les foules). Je ne sais pas vraiment si l'on peu considérer cela comme des qualités mais bon là tout ce que vous êtes en train de retenir de moi c'est que je suis un beau s***p donc autant gonfler un peu mon CV. Mais je crois que la raison pour laquelle les gens m'apprécient vraiment, c'est que je suis quelqu'un qui se laisse porter par la vie. Peut-être est-ce le fait d'avoir été coupé du monde pendant plus de huit années mais je n'ai pas d'autre ambition dans la vie que de profiter du monde réel et de tout ce qu'il a à m'offrir, ça me donne un petit côté nonchalant ''reposant'' apparemment.
Sinon, à part ça, j'aime occuper mon temps à la découverte de nouvelles expériences ou à visionner des vieux films dans ma salle de projection personnelle. Cette salle n'étant pas portative, ici j'ai donc plutôt tendance à mettre à profit la diversité de la propriété de l'académie à l'expérimentation de sports extrêmes: escalade de la façade du grand château, deltaplane du haut de la tour (très mauvaise idée d'ailleurs, maléfique n'a pas vraiment apprécié), kite-surf sur la plage de Trinity, bobsleigh du côté de Santa, etc . . .  On pourrais croire que je sois un tantinet hyperactif mais étonnement non, je suis plutôt calme et discret en société.
Voila je crois que vous savez tout maintenant. Avouez que vous auriez préféré vous en tenir à ma beauté.


IRL



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Vous n'aimez pas: les incohérences dans tout ce qui est films, livres, histoires...RP.
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MessageSujet: Re: On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.    On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.  EmptyVen 13 Juin - 12:21

Bienvenue! :D
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MessageSujet: Re: On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.    On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.  EmptyVen 13 Juin - 15:45

Bordel enfin!!!! Il était temps!
De mon côté c'est ok, attente de l'accord de Jafou.

(Oui flemme de changer de compte)
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MessageSujet: Re: On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.    On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.  EmptyMer 2 Juil - 18:54

Tu es validé. Bonne continuation.
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MessageSujet: Re: On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.    On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.  Empty

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On est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
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